Dys-proportionnelle
Script : Un jour de cours comme les autres à Strasbourg au 4 Rue du Dôme, un étudiant arrive sur le campus. Il stresse. Il voit ses amis qui l’attendent sur le perron et les rejoint. Il discute avec eux, rigole. Puis, l’heure arrive de rejoindre les cours. Ils montent tous ensemble les escaliers. Arrivent dans leur salle de classe où le professeur les accueille. L’étudiant s’assoit à sa place, sort ses affaires et commence à travailler. Malheureusement, le cours va trop vite pour lui et il demande plusieurs fois au professeur de répéter et de lui expliquer. Le professeur commence à être excédé par ces demandes intempestives. Il s’approche et lui reproche sa lenteur et ses fautes à l’écrit. L’étudiant surpris par cette réaction disproportionnée explique au professeur qu’il est dyslexique. Le professeur lui répond « C’est une excuse que tu te trouves ! » puis retourne vers son tableau pour reprendre le cours. À la suite de ce commentaire, ses camarades de promotion le regardent différemment, rigolent et parlent de lui comme s’il n’était pas dans la pièce, comme s’il n’entendait pas les critiques infâmes. L’étudiant se lève et sort de la salle, le visage fermé pendant que les autres continuent de rire et de commenter. Le professeur le soir même, chez lui, corrige des copies à son bureau. Il repense à cette journée et à cet étudiant. Il se dit que peut-être il s’est trompé, que peut-être il l’a jugé sans savoir et que ça n’était pas une excuse. Il commence alors à faire des recherches sur son ordinateur. Il lit des pages et des pages de sites web pour comprendre ce qu’est la dyslexie. Dans ce même temps, de son côté, l’élève s’acharne à comprendre ses cours. L’horloge tourne mais lui continue de travailler car il ne veut rien lâcher. Le lendemain, l’étudiant retourne en cours le visage fermé sous son masque. Le professeur est dans la salle quand il arrive. L’étudiant s’assoit. Le professeur commence par faire l’appel et ensuite interpelle la classe « Que savez-vous de la dyslexie ? ». Il commença à faire un exposé sur ce handicap. Commença à traiter l’étudiant différemment. L’étudiant se rendant compte que le professeur faisait un pas vers lui, sourit sous son masque et comprit qu’il ne fallait pas juste dire son handicap mais l’expliquer pour qu’il soit compris. Message : Nous voulons faire passer le message que le handicap invisible n’est pas un mythe. Il rend la vie difficile à un grand nombre de personnes d'autant plus en n'étant pas visible et étant souvent méconnu de beaucoup. Nous voulons aussi montrer que le corps enseignant peut faire preuve de compréhension et surtout de remise en question par rapport à un jugement trop hâtif sur un élève. Aussi, handicap ne rime pas avec manque d'intelligence. La dyslexie est handicapante dans le milieu scolaire (ainsi que professionnel) mais avec une adaptation de l'environnement (collègues, professeurs...), la vie peut être meilleure/facilitée.